Audrey ou la parole
🪶 « Prête-toi ma plume » écrit aujourd’hui sur une femme de parole. Et ce n’est même pas contradictoire 😉 Très engagée pour son territoire, Audrey Paoletti avance en équilibre entre administrations locales et monde de l’entreprise,
avec une conviction chevillée au corps : le service public peut aider l’économie. Dans le monde en général, et en Corse en particulier.
Née à Ajaccio, où elle obtient son Bac éco avec brio (avec qui ?), Audrey poursuit ses études sur le continent.
Elle enchaîne deux ans de prépa HEC, une école de commerce et deux Masters, l’un sur la création d’entreprise et l’autre sur l’action économique des collectivités locales. Peut-être le hasard, ou plutôt le destin, tant la suite de sa carrière semble valider ce double choix !
En attendant, Audrey ne sait pas où sa vie professionnelle la mènera… Mais elle avance au pas de Corse, car elle ressent, déjà, un besoin très fort se rendre utile. Et elle rejoint la Ville de Nice, pour un contrat au cabinet du Maire.
La Corse en tête
Ses missions lui plaisent beaucoup. Il y a du contact, du terrain, du sens. Et un territoire… Mais ce n’est pas SON territoire. Car Audrey est très attachée à son île, et c’est avant tout pour elle qu’elle veut mobiliser ses idées et son énergie. Elle retraverse donc la mer, et revient dans sa terre natale.
Elle intègre le cabinet du Maire d’Ajaccio, où elle reste environ un an. En parallèle, elle prépare les concours de la fonction publique territoriale. Rédacteur, attaché, attaché principal : le parcours sera sans faute. Enfant du Sud, Audrey travaille dur et ne perd pas le Nord.
Corse d’orientation
Face au développement des intercommunalités, Audrey s’interroge. Et si c’était celui-là, le bon échelon pour agir en faveur de l’économie des territoires ? Ni une ni deux, elle intègre les effectifs de la Communauté d’agglomération du Pays ajaccien (CAPA), dont elle dirige le service économique.
Quelques années et un enfant plus tard, elle s’approprie une ambition politique forte : faire de la Cité Impériale un territoire attractif pour les entreprises. Et pour cela, elle commence à imaginer un drôle d’outil, un peu public, un peu privé, mais très utile ! Un outil qu’il lui reste à inventer, en lien avec tout l’écosystème local.
Corse de relai
Là où il y a une volonté, il y a un chemin. Audrey trace le sien, et celui de son projet, en s’appuyant sur ses convictions autant que sur ses partenaires. Elle rencontre les élus, développe ses réseaux, imagine les contenus de l’offre de services de la future M3E : la Maison de l’Entrepreneur, de l’Entreprise et de l’Emploi.
C’est donc un projet collectif, porté par des institutionnels en lien avec des entreprises, pour lequel Audrey recrute une équipe, crée une structure juridique, trouve des locaux. Petit à petit, le projet prend forme, le projet prend vie, jusqu’à accueillir aujourd’hui entre ses murs l’auteure de ces lignes ! Mais ceci est une autre histoire. 🙊
Corse contre la montre
Audrey ne s’arrête pas en si bon chemin. Pour devenir la vitrine économique de l’agglomération d’Ajaccio, la M3E a besoin d’un lieu-totem, d’un espace emblématique, d’une belle adresse. Ce sera l’ancienne caserne Grossetti, qui une fois rénovée, réhabilitée, transformée, accueillera les entreprises dans des locaux éco-conçus, grand ouverts sur la Méditerranée.
Déménagement prévu courant 2024. En attendant, Audrey prépare, organise, anticipe. Et si la parole est d’or au pays de la myrte, c’est sur le papier qu’elle conçoit, qu’elle structure, qu’elle schématise ses pensées. Incubation, accompagnement, pépinière, animation, coworking : Audrey a plus d’une corde à son parc (d’activités). Quant à savoir s’il y aura bientôt un nouvel épisode de votre série rédigée préférée : je vous en donne ma parole.
©️ Marion Haug / Scribox – février 2024. Merci à Audrey de s’être prêtée au jeu de « Prête-toi ma plume » !